(7) 17.03.2009; 20.51h;

Thank’s

Prêtresse

Tu m’as suivie dans le sommeil. J’ai dormi calme. Puis je me suis réveillée dans la nuit, et ai regardé l’heure. Trois heures du matin. J’ai senti une profonde caresse autour de moi, qui a atterrit comme un nuage, moi étant dedans comme dans un nid de peinture blanche, bandée d’un trait à l’encre de Chine, un sillage plein de désir, où tout flotte autour de moi. Toute ta passion. Ton secret sexuel, l’énergie euphorisante qui réveille les sens dans leur sommeil. J’ai à peine résisté. À peine, je l’ai réalisé. Toi, à peine présent, vouloir m’aimer, vouloir me posséder. Cette fois, le volet était tout doux. Plus que d’habitude ! Est-ce possible cette douceur, qui m’enveloppe ? Presque inaliénable, intouchable, mais me visant, m’approchant comme la nuit tombante ; avec une douceur irréelle, sans aucune manière humaine, sans possibilité d’être la victime, seulement la gagnante. Moi trop humaine face à ce désir, me gagnant de plus en plus. Avec le réveil d’une immense poussée à vouloir me masturber pour te laisser libre parcours de m’approcher, enfin me toucher. Non ! Trop humaine dans mon sommeil. Trop épuisée de ton impact. Et de vouloir résister à ta hantise. Cette sur-caresse, cette passion qu’on a envie d’aborder, de n’épargner aucun millimètre, de tenir la main. Je suis là, pourquoi viens-tu me visiter ? Tu es si inhumain, présent, si près, mais trop loin pour aliéner. Une vision, je résiste à cette envie terrible que j’ai de me masturber car je sais que c’est toi, toi qui veux m’ouvrir pour tout sucer. Je ne peux que résister dans cette nuit au transfert de la mission de me soumettre à toi. Tu m’épargnes ! Et je me berce dans la douceur nocturne.

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