(35) 30.04.2009;

5.12h;

La conciliation

Patronne-moi, deviens mon haleine, ton désir sera le mien, baise-moi la bouche, je te crache dans la gorge. Impression ultime est ton jeu. Une diction au sens inverse. Chaque ivresse est une accommodation au néant. Je ne suis pas à genoux devant toi, car je ne gagne pas ta pitié mais tes vœux. Tu es mon maître, je suis ton jeu. Je ne refuse pas ta barbarie. Le sang doit couler dans tes veines. Ta partie victime, tu me mets dans les abîmes. Je te regagnerai de suite, corps à corps, je deviens ton score. Ravage après ravage, je tiens ton orage, et, je te dicte le chemin ! Je m’en fiche ! Ton double vol, je le touche avec la main, je dis non car c’est trop bon ! Pauvre bête, je dis non à ton jeu. Baise-moi mieux les yeux. Dans la demi-teinte du mental, j’aperçois le fleuve l’ancien conjugal, dans ton jeu, je me plais si bien, sans fin est ton hallucination.

Presque irrésistible, imaginaire ta galanterie, si subtile, chaud, l’accomplissement. Sans rupture le lien, infini divin ou infamie de Dieu. Ce fait me plaît trop. Mieux vaut baiser les carreaux ! Volontiers je donne la main à la turpitude et à l’aisance du cul devant. Devant ce fait je deviens unique, subtile raffinement en l’air sans me demander pour autant la raison. Je nomme ça, vrai désir, plaisir, jeu éternel de l’amour. Ô berger, je ne te crains pas, ni l’apothéose. Laisse ton Styx entrer en moi, tu deviens mortel. Je ne suis que vibration, mouvement, culmination hors temps et corps. Sur ce passage trépassé ta vie prend forme.

Print Friendly, PDF & Email