(32) 26.04.2009;

21.44h;

Sublime tes mots

Par la force de mon regard, je t’invite au jeu. Tu me croises dans le mind. Tu es en veille, je suis en veille. Tu m’attends. J’ai peur. Peur de rater mon jeu. Peur de ta voracité. De ta haine de ma dysfonction de délicatesse, peur de ta barbarie. Sais-tu ce qu’est la tendresse et la passion de saisir un corps. D’y mettre la clé.

Saisir l’imprononçable. Saisir l’irréprochable. Abandonner ton corps pour pouvoir t’offrir à moi. Joncher la lumière.

Baisez-moi la main ! Vous êtes un intense animal virgin. Je laisse pleuvoir la lumière sur vous. Elle vous effraye beaucoup. Dans le chagrin vous êtes digne de vous, il est votre ennemi. Saviez-vous votre sort ? De connaître quiconque en vous ! Ou bien vous croyez-vous en vie ? Bien sûr que non ! Je suis là pour dire que cette fois-ci c’est votre fin.

Baisez-moi le pied ! Ma jambe, sans souffle, en un coup, sec, avec votre longue syllabe éphémère ; sans haleine, j’ai dit ; vous ne m’écoutez pas ! Mille fois, j’ai dit, baisez-moi la jambe, d’un coup sec, comme si vous marchiez dans le désert sans toucher les flammes du soleil. Ne m’effrayez pas sans me demander l’autorisation ; ne me souriez pas sans autorisation ; ne m’effrayez pas du tout, visez votre regard par terre. Ignoble fortune, mon démon, tu me regarde du fond de ton âme ; il s’avère que tu en as une, même jolie ; les eaux aveugles sont mille fois plus jolie. Aveugle est ta conscience, brillant ton charme, périmée toute ton âme en attente des futures trouvailles auprès de moi, je flétris de ma nausée de te faire la cour. Je dois te faire la cour ! Car tu fais appel à moi ! Ô non. Jamais je ne serais calme dans ma peau de vache, de t’interdire le passage. Ô ange de dieu. Un corps sans amour, n’est pas un corps ! Dans la folie de mon corps je te présentes ces vœux, … aux flammes ton âme, offrande !

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