(22) 13.04.2009;

11.54h;

J’aimerais

Prince

Une après-midi, une soirée ou bien une nuit entière peu importe.
De toute façon avec les yeux bandés la notion du temps s’évanouit…

Me voici donc entrant dans une pièce, une chambre je ne sais à quoi m’attendre. Je suis seulement là pour me laisser guider pour mon plaisir.
Je te connais, j’ai toute confiance et je peux m’abandonner sans aucune retenue.
Le bandeau est mis et voilà le début de mon histoire toute en sensualité.

Je sens ses mains qui me frôlent, passent sur toutes mes formes sans vraiment se poser sur moi.
En parallèle, son souffle me berce, me donne un peu de chaleur.
J’ose me poser contre son torse et sa bouche vient se lover dans mon cou offert.
Cette bouche gourmande mais sévère vient me mordre mais sans y enfoncer ses crocs !
Délice supplice qui me fait frémir de partout pendant que ses mains parcourent mon corps.
Puis, elle me déshabille laissant tomber à terre tout ce que je portais.

Des menottes de cuir viendront s’enrouler autour de mes poignets ainsi qu’à mes chevilles.

La pièce est d’une température agréable et une douce musique berce l’atmosphère.
Je me sens bien, tranquille et apaisé.

Elle n’a toujours pas parlé mais je le ressens dans ses gestes, regards et pauses.
Elle m’observe et prend le temps qu’il faut entre chaque action.
Sa voix résonne enfin et m’annonce : « je vais t’aimer comme tu me l’as décrit, souhaité dans nos échanges. J’espère que j’aurai bien assimilé tes envies…! »

Elle me fait allonger à terre sur un matelas épais.
Au bruit j’entends qu’il y a des crochets ou anneaux dans le mur au-dessus de ma tête.
Mes poignets reliés à une chaîne courte son tirés vers le haut et sont attachés au dessus de ma tête. Je peux jouer avec les anneaux de la chaîne qui me laissent un peu de liberté dans mes mouvements.

Une autre chaîne vient agripper une cheville, s’enrouler autour de mon mollet et qui va me forcer à m’entrouvrir pour remonter ma cuisse vers le haut, à coté de ma poitrine. Elle sera fixée également au mur.
Même processus pour mon autre cheville et jambe.

Me voici donc enchaîné, offert à ton regard enjoué.
J’attends ainsi un certain temps dans le noir du bandeau.
Le froid des chaînes s’atténue et je m’abandonne à la musique.

Quelque chose d’onctueux dégouline sur mon corps, mes jambes, mon torse et mon sexe.
Elle se pose entre mes cuisses écartelés.
Sa langue va méthodiquement récupérer ce qu’elle a déposé quelques instants auparavant.
L’intérieur de ma cuisse droite, puis de la gauche.
Une pause, elle se lève et m’abandonne pour la première fois en sortant de la pièce.
Je ressens encore la chaleur de sa bouche sur ma peau. Et l’envie qu’elle s’arrête au centre d’elle devient brûlante.
J’entends un peu de bruit dans les pièces voisines.
Puis ses pas reviennent vers moi.
Elle pose un objet et un cri m’échappe. Du froid arrive sur chacune de mes cuisses qu’elle me masse lentement.
Ce sont des glaçons.
Elle rit en me disant « Tu ne croyais tout de même pas que j’allais accéder à toutes tes envies sans prendre la main de temps à autre ?! »
Quelques gouttes gelées tombent sur mon pénis, la pointe de mes mamelons, mon nombril.
Enfin elle revient là où elle s’était arrêtée.
Une fois m’avoir bien léché l’eau dégoulinante sur mes cuisses, elle s’attaque enfin au centre.
Elle lèche chaque pli de peau sur ma verge de haut en bas avec une lenteur qui me donne le vertige.
La langue passe ensuite sur le dessus de mon sexe et ramasse le nectar déposé
Une fois bien nettoyée, elle longe à nouveau ce fier bout de chair tendu par le désir.
Tout s’arrête et son souffle chaud arrive tout à l’intérieur entre mes cuisses. Elle s’y attarde pour ensuite descendre encore un peu plus bas, devant l’autre embouchure. Elle souffle, souffle mais ne me touche pas.
Nouvelle pause.
Elle se lève et va fouiner dans des sacs.
Une cravache va venir s’amuser avec mes globes offerts, l’intérieur de mes cuisses ainsi que le reste… Surtout ne pas toucher à certaines parties de mon gourdin gonflé par le plaisir montant.
Le cuir va claquer mais aussi frôler doucement la peau comme des caresses.
Un sifflement arrive dans la pièce et la cravache va venir me mordre un peu plus sévèrement.
Cette dernière va insister sur mon anus qui devient vite brûlant.
Je gémis dans cette attente infernale où le temps a suspendu son envol.

La sanction est terminée et la langue va venir reprendre son travail d’abeille pour me butiner de partout.
Elle aura pitié de mon pauvre petit trou offert qui a souffert sous les morsures.
Elle va le laper, le mordre et s’enfoncer à chaque fois un peu plus en lui.
Oh pas très longtemps. Juste quelques coups de langue pour lui montrer que l’on ne l’a pas oublié, juste pour le faire souffrir un peu plus mais lui montrer que son heure n’est pas encore arrivée et qu’il doit mériter pour être libéré !

La langue va s’attarder sur mon bas ventre et tourner doucement autour du nombril.
Je l’entends déglutir. Puis en glissant sur le coté, viendra à hauteur de mon téton droit.
Elle me nettoie méticuleusement. Elle tourne autour sous ses caresses pour finir sur le téton tendu vers elle.
Quelques petits coups de langue pour enfin daigner laisser la bouche venir le téter !
Cette bouche restera longtemps ainsi à savourer sa tétée offerte.
Puis la langue refera le même travail sur le téton gauche.

Quelle heure peut-il bien être.
Mes membres sont engourdis mais je n’ose me plaindre de peur que tout s’arrête.
Tout est trop bon dans cette douceur, lenteur et pourtant si offert.

La dernière tétée vient de se terminer et elle repart fouiller pour me dénicher une nouvelle surprise.
Elle chantonne dans le rythme de la musique et vient claquer un petit objet à mes oreilles.
Clap clap fait le bruit des petites pinces.
Je me crispe pensant que mes tétons vont en être les cibles.
Mais tout s’accélère dans cette douce torpeur de plaisir.
La cravache vient mordre mon ventre puis mon sexe.
Une petite pince arrive sur chacune de mes fesses.
Je gémis de surprise et de douleur.
Puis la lanière en cuir de la cravache vient jouer avec mes tétons.
Je suis attaqué de toute part ne pouvant me concentrer, j’halète !
Puis, c’est au tour de mes fesses d’être travaillées, puis encore mes tétons pour redescendre sur mon ventre et venir ensuite titiller les pinces.

Je n’en peux plus !
Tout s’arrête brusquement et une bouche chargée du nectar répandu sur mon corps vient me faire savourer son butin.
Du miel bien entendu !
Elle va m’embrasser goulûment et rester dans la mienne un certain temps.

« J’avais oublié tes pinces ! » dit la voix rieuse et moqueuse.
Je me crispe de nouveau mais c’est la cravache qui vient jouer quelques rythmes sur mes fesses.
Et hop les pinces se retirent en même temps et me font lâcher un feulement.
La bouche vient compenser à la douleur.
La langue commence de nouveau va et vient devenant plus insistante et pénétrante dans mon orifice.

Mon gland est sucé juste pour que la pression ne redescende pas.
Mais le plaisir le rappelle, le réveille et il s’ouvre de nouveau à ses caresses de plus en plus profondes.
Les doigts remplis d’huile continuent…Le pouce circulairement, puis l’index, qui appelle son ami le majeur à la fête !

Un long massage commence entre le pouce et les deux autres doigts.
Je ne peux m’empêcher de retenir des gémissements de plaisir.
Elle ressent l’envie de mon dard dur et chaud.
Elle a comprit.
Sa voix douce me demande si j’ai envie d’un peu plus de chaleur, de vie tout simplement.
« Oui ! » sort comme un cri du coeur de ma bouche.
Ses mains viennent se poser sur mes cuisses pour me rehausser encore,
Je tire sur mes chaînes de poignet, je les agrippe !
Son corps chaud est là. Il attend son heure comme s’il voulait savourer cet instant, évaluer les distances.
Puis millimètre par millimètre, Elle va s’empaler sur moi…
Mais elle est joueuse dans l’âme.
A peine quelques millimètres, elle se retire déjà !
Elle attend puis recommence son manège et s’enfonce un peu plus pour recommencer sa retraite.
Je crève d’envie qu’elle s’empale entièrement, je le veux, oui je le veux.
Quel doux supplice que cette lenteur et ce jeu de va et vient en moi sans brusquerie.
Me voilà en train d’essayer de calculer combien de temps cela va-t-il lui prendre pour arriver au fond !
Mais je lâche vite mes réflexions pour me laisser bercer par cette douce intrusion savamment calculée.

Enfin, enfin !
Je la sens enfin venir buter contre moi.
De longs « va et vient » puis quelques coups rapides.
Je l’entends gémir et sens son sexe gonfler autour du mien.
L’heure de la libération est proche, je plane moi aussi.
Une chaleur s’échappe de moi et se répand en elle.
Mais la langue revient me mordiller me rappelant qu’elle est le maître du jeu.
Mes jambes sont anesthésiées et il est temps qu’elle me les détache.

Mais mes poignets resteront ainsi. Le jeu n’est pas encore terminé.

Elle me retourne d’ailleurs sur le ventre, ce qui ressert mes chaînes au dessus de ma tête.

La cravache vient lécher mon dos, mes épaules.
J’aime cette sensation, ces impacts. Ils sont plus un massage pour moi.
Mais l’affreuse se fait sévère et part sur mes fesses.
Je lui appartiens et ne peux que rouler de gauche à droite pour répandre les coups équitablement sur ma peau qui devient zébrée !

Tout s’arrête de nouveau et une paille arrive à ma bouche pour me désaltérer.
Son corps va venir tout du long contre le mien, contre mon dos.
Ses mains passent sur mes seins, mon ventre, l’entre de mes cuisses.
Est-ce enfin son heure ? Il semblerait que oui.
Sa bouche me mordille la nuque, je suis bien dans ses bras avec mon corps qui me brûle de partout !
Brûlures de plaisir et de douleur.
Je suis chaud de partout et ses doigts qui prennent tout le temps de jouer.
Des mouvements circulaires, lents et réguliers font monter le plaisir
Je me cambre en arrière, les jambes bien écartées, une par-dessus lui pour lui offrir le plus possible mon sexe dégoulinant.
Je la sens aussi frémir, ce qui ne fait qu’accentuer l’excitation !
Je gémis, j’halète et des spasmes discrets envahissent tout mon corps.
Mes jambes se referment sur sa main pour qu’elle s’arrête.

Mais cette main me fait basculer de nouveau sur le ventre ainsi que me fait replier les jambes sous mon corps.
Des doigts écartent mes cuisses et elle s’empale à nouveau sur moi. étant plus libre de mes mouvements au niveau du bassin je laisse place à mes ardeurs de mâle venant taper tout au fond de toi.
Ne me ménageant pas, te défonçant !
La ceinture dans sa main viendra claquer de chaque coté sur mes flancs.
C’est ainsi que notre orgasme commun viendra se déverser en nous et que sa masse s’affalera sur moi …
Mais ses mains n’oublieront pas de me détacher mes poignets et d’enlever mon collier de soumis.

L’heure câline est arrivée pour notre plus grand plaisir et où nos esprits pourront s’évader dans un sommeil réparateur saupoudré, qui sait, de rêves coquins.

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