(11) 20.03.2009; 21.38h;

Possession

Princesse

Tu m’as prise en otage

Moi la sauvage

Il semble avec une élégance instrumentale

Qui ne ressemble en rien qu’à mon sublime mental

Les oiseaux fleurissent dans le pot

Les fleurets sont aigres

Scintillent à nouveau

Ils jouent à l’escrime

Le jeu de la vie et de la mort

Rival après rival

Deviennent vivant devant un immense miroir

Que je suis

Mon sable est infini, rougissant, car je suis sang

Et ma vie n’est qu’une illusion,

N’est qu’une attitude que je prends

A l’instant de ma mort qui est entreprise

Il y a déjà longtemps

Je flotte sur les vols des cristaux

Et je rassemble mes miettes de viande de vies perdues

Dans une mélancolie je me tue du matin au soir,

Avec des pensées claires

De jour et de soleil, écrites dans la lumière même;

File sur mon dos ma maternité perdue

Jamais sans honte mais avec respect

 

Car tout est souffrance

Et beaux sont les jours perdus

Dans le nombre des irrégularités

Dans la sphère où moi

Je te rencontre!!! toi l’esprit de ma mort vivante.

Bonjour mon amour, ravie de te voir enfin!

 

Tu ne vois pas mon visage

Que tu apprécies tant

Tu ne vois qu’une image de ta pensée,

De ton imagination, qui se prête d’être la tienne,

Ou la mienne – mais n’est que reflet d’un rayon autre

Existant, d’une vie forcée à vivre dans la vivacité des sujets,

D’une réflexion sans sens utile et néanmoins frappant

D’une réalité, c’est moi qui t’entreprends,

Avec l’objet niant l’amalgame.

 

L’or me freine et l’eau m’entraîne.

Dans ma chute sur le réel

Je t’offre mon corps entier

A avaler et pénétrer soudain

Fais-le sans crainte

Car mon ombre veille sur moi

Et ma lumière te tient dans ses bras

Rafraîchis-toi en moi

Je suis forêt, je suis arbre, je suis fleur,

Je suis terre, où nous sommes ensemble.

Et je fleuris en toi.

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