(6) 15.03.2009; 20.27h;

1 + 1 = 3

Prêtresse

Touche-moi, caresse-moi le bras, ma fine chevelure blonde. Tes caresses vont me mettre face à tes yeux bleus, azurs, où un seul regard m’emporte vers les côtes du sud, vers l’océan. Je vois dans tes yeux les vagues, le mouvement du vent et de la mer ; le sel m’appartient et j’ai envie de me promener avec toi sur cette écume blanche. Crache un peu dans ma bouche, j’ai envie de me délecter de ta salive, de boire ton envie torride de la journée, de vouloir me sentir dans tes bras, trembler d’envie de sentir ta main sur moi ; sur mon corps, sur mes seins, sur mon cul ; caresser mes fesses, les lécher, les sucer jusqu’à ce que je dise stop. La mer me reprend sitôt, tu ne vas pas perdre ton temps à me torturer avec une seule épine ; j’ai envie de sentir ton marteau piqueur, caresse-moi autour de la vulve. Aux bords, je suis si affectueuse, mon col prend plaisir de te voir joyeux en attente de me saluer et de me lancer des fleurs au-dedans. Crache-moi ta salive dans la bouche, j’ai envie de sentir ta sueur de la journée, les gouttes perdues dans la culotte quand tu pisses ; le sel dans ta bouche, sous tes aisselles, sur ton visage ; je lèche ta peau, et je respire ton souffle et ton odeur. Est-ce que je peux toucher ta bite ? Est-elle raide ? Le temps que je te raconte mon histoire de la résurrection des eaux, tu as le temps de bander, de fêter le triomphe, la médaille d’or de la sirène vièrge, de bander fort pour moi ; j’ai envie de sentir ton sexe au fond de moi. Là, maintenant, toute suite ! Je n’ai pas envie d’attendre la prochaine vague. Qui sait, elle t’emmène peut-être loin. Là où mes mains ne peuvent plus te toucher. De toucher ton sexe ! Ah, tu glisses sur mes écailles, je ressens ta vibration dans la vague, la force de ton envie, de vouloir aban-donner quelques gouttes. Laisse les  descendre dans ma bouche, fais moi boire le meilleur de toi, de ton intense vouloir de danser pour moi. Cours dans ma queue à jamais revenir, vers mes cris à jamais à anéantir, je te soupçonne fautif : baise-moi !

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