(2) 06.03.2009; 19.23h;

A + B = C

D’ici une demi-heure, j’ai envie de te sentir sous ma peau ! Ne crains rien, je suis fatiguée.

Qu’est – ce que je devais produire comme organe ? Moi, je suis le seul organe qui est sensationnel à frotter. Car si l’on me frotte, je me transforme en un être. Je ne trouve pas de mot pour expliquer cela. Un être érotique qui ne vit seulement que pour la baise. Si je te le dis, viens me caresser ! Viens me séduire, viens m’acheter, viens me faire la cour ! J’ai envie de te voir un peu plus près de moi. Approche donc ! Je ne vois toujours rien ! J’entends ta voix mais j’ai envie de voir ton corps. Comment veux-tu que je te fasse du bien si ton corps est absent ? Comment toucher un corps qui n’est pas là ? Ah, tu as envie ! De moi ! Pourquoi moi ? Qu’est-ce qui te donne envie de me vouloir ? Vouloir sentir mon corps ? Vouloir me pénétrer ! Non ? Ce n’est pas ça ce que tu veux ? Me pénétrer ? Alors pénètre-moi ! Mais ne le fais donc pas d’un coup – ce n’est pas possible de rentrer si simplement dans les affaires des autres. Il faut que tu me demandes la permission de passer. Le terrain est vague ! Est-ce que tu es suffisamment fort pour bien naviguer ? Est-ce que tu connais la route ? Je suis quelqu’un à qui tu dois faire du bien. Me faire du bien, c’est ta tâche maintenant ! J’espère que tu n’as pas peur ! D’ailleurs, pourquoi avoir peur ? Pourquoi devrais-tu avoir peur de m’aimer ? Je t’aiderai. Vois un peu ma main. Cette jolie main ! Elle te dit bonjour. Bonjour mon héros ! Heureuse suis-je de te sentir dans mes entourages. Ô, je suis nue. Tu vois mes oranges rondes, mes seins qui sont tous doux. Si tu voix les traces de ces formes, tu peux les toucher, tu dois les toucher. Sentir leur élasticité. Sans toucher, il n’y pas de vue. Les sentir dans ta main te donne la sensation de fraîcheur. De ne vouloir plus jamais les lâcher. C’est le début de l’entracte du vide. Cela prouve le rythme de ton toucher, tes capacités de toucher mes seins, de sentir leur rondeur ! Le zeste est la fête de la rupture. Je sens le vert qui découle de toi. Vouloir rajeunir dans les branches de l’éternité. Donc voilà, prends moi, je suis à toi.

Frotte cette orange, suce le citron – je rentre en toi pour te couronner de ma passion.

Ta vibration qui me demande est si intense, je ne sais pas comment me rendre si vite à ta vitesse supérieure. Je sens ton odeur me caressant et les manques trop lourds. J’ai envie de toi 24 heures sur 24. Sans arrêt, de me donner à toi et de t’aimer.

Pose-toi sur le lit tout droit, tes longes jambes parallèles, ton dos et tes mains à plat. Pense à moi car je pense à toi. Avec mes bouts de doigts je touche la peau de tes pieds, tire la peau pour ouvrir le parcours de la vibration. Viens, vibre ! Ne crains rien. Je tire ta peau. Je caresse ta plante de pied. M’évade vers le tarse. C’est là que ça bouge bien si on veut se promener sur les doigts de pied. Rien à faire, tu restes là, posé sur terre, il n’est pas question de s’enfuir. Je rampe sur ton tibia droit, sur tes murs forteresses. Tu ne peux rien me cacher. Chaque vague de ta passion m’appartient. Je masse tes muscles, ce qui te donne envie de relâcher un peu ta volonté de m’aimer. Jette-la, ta passion, dans ma main, c’est mon trésor. Sur ta rotule, ma plateforme préférée, je fais des pirouettes et resserre mes forces. J’avise ton coccyx, aha, je me ressource dans les mouvements de ton bassin. Vibration cosmique, mouvement du bassin, envie. Ô boy, fais-le moi, avec ces vibrations divines, je sens que tu es en vie. Bouge ton bassin, bouge-le ! Sur ton coccyx, sur ce tremplin nous dansons notre valse d’amour.

 

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